De Christophe André philosophe ; Com de Marie-Paule Strobel
Bonjour les ami(e)s de notre grande famille des Gad’zs
Nous sommes des privilégiés par rapport aux personnes qui vivent à 12 dans 60 m², ou qui vivent dans la rue alors essayons de garder le MORAL et pour cela des émissions radiophoniques peuvent aider.
Depuis le début de la semaine je me suis mise à écouter France Inter le matin de 9 h à 11 h.
Je vous livre ce que j’ai noté mardi de l’intervention de Christophe André (philosophe que j’aime beaucoup) Il y a 4 sentiments qu’il ressent face à cette épidémie : 2 sentiments tristes et 2 sentiments plus gais :
1) l’anxiété qui est tout à fait normale, il faut être prudent : «l’anxiété, c’est l’allergie aux incertitudes » mais aussi « la peur nous sauve, la panique nous tue »
2) la tristesse par rapport à toutes les personnes qui vont voir leurs proches disparaître à cause du Covid 19.
3) la curiosité : comment allons-nous réussir à nous organiser dans ce confinement (à la télé on a vu un exode des parisiens qui ont pris d’assaut les trains ou leur voiture pour partir à la campagne (et peut-être déplacer le virus !) mais vivre avec des petits à 4 dans 40 m² ! Comment va–t-on franchir cette période ?
4) l’espoir que ce grand chambardement nous fasse prendre conscience de notre façon absurde d’appréhender parfois la vie (surconsommation etc) et de vivre égoïstement. Nous allons avoir le temps de réfléchir sur la diminution de consumérisme, la diminution d’égoïsme et réfléchir sur ce que nous allons changer à la fin de la crise.
Pour finir : petite anecdote rigolote : au sujet de la peur de manquer : la ruée sur le PQ dans le monde entier serait expliquée par le fait que dans ces temps où on veut chasser le virus de notre corps, on a une envie de grande propreté sur nous et donc de chasser ce qui est sale !.
Il faut ‘’survivre’’ , pensons au sentiment de l’espoir et restons en contact avec la vie quotidienne, avec nos proches, avec toutes nos connaissances particulièrement celles qui vivent seules…et soyons ensemble le soir à 20 h pour remercier par nos applaudissements tous ceux qui sont en 1ère ligne : les soignants mais aussi les commerçants et services utiles (comme les éboueurs!) Prenez soin de vous. C’est le printemps : le soleil est là, les fleurs poussent, les petits oiseaux chantent
Bises virtuelles Marie-Paule Fégor.